
n prélude de la sensibilisation aux droits de la femme dans différentes écoles et Associations Villageoises d’Epargne et de Credit (AVEC), l’organisation Solidarity Action for Development and Support to People in Need (SAD-SPIN) a capacité ses agents de sensibilisation en matière des droits humains et violences sexuelles basées sur le genre(VSBG). Cette séance d’apprentissage a eu lieu le Jeudi 1er et Vendredi 2 décembre 2023, dans le cadre de la célébration des 16 jours d’activisme, une période qui va du 25 novembre au 10 décembre de chaque année pour promouvoir le respect des droits de la femme et les prevenir des toutes les formes violences dont elles sont victimes.
Étant donné que nombreuses femmes et filles sont encore discriminées sur base de leur sexe dans plusieurs localités de la République Démocratique du Congo en général et au Nord-Kivu dans le contexte de guerre, il a été question d’outiller les sensibilisateurs sur pourquoi et comment défendre les droits de la femme, la procedure de reclamation de ses droits, l’equilibre social qui serait observé dans chaque communauté qui respecte les droits de la femme, l’implication de l’homme dans la lutte pour le respect des droits de la femme qui sont en général: vivre libre de toute violence et de la discrimination, droit à l’éducxation, droit au meilleur état de santé Physique, droit de voter et d’être votée, droit au salaire égal…). Outre les détails et analyses sur les droits de la femme, l’equipe a également bénéficié de matière sur le genre, le sexe, les formes des violences basées sur le gengre en mettat l’accent sur le les violences sexuelles et surtou en mieliu scolaire. D’autres aspects n’ont pas échappé aux analyses, il s’agit de la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur les genres et la prise en charge holistique des survivantes des VSBG. Cette formation a été facilitée par Mr Ephrem ZIRALIRWA, Coordinateur de RAPFEM.
Réactions des bénéficiaires de la formation

Après la formation, un sentiment de satisfaction à été exprimé par les sensibilisateurs à la coordination de l’organisation SAD-SPIN. C’est le cas de Solange Nabintu, superviseure au sein de l’organisation qui se dit satisfaite de notions avancées sur les droits de la femme, du genre et violences basées sur le genre et an particulieur les violences sexuelles basées sur le genre. « Personnellement, je suis ravie de participer deux jours durant à cette formation. La façon dont les facilitateurs ont dispensé la matière. En tant que sensibilisatrice, je suis capable de mener des analyses avec des femmes et hommes pour que notre communauté soit un environnement où il y a un équilibre social » a déclaré Madame Solange Nabintu.
Et à Clémentine KABANO ICYIZANYE… de poursuivre:
« Cette séance de formation est pour moi un élément essentiel dans ma carrière professionnelle. Je travaille dans le territoire de Masisi où les droits la femme sont ignorés et pietinés. L’endroit où la femme est exposée aux violences sexuelles et celles liées au genre. Certains hommes discriminent les femmes et cela faute d’ignorance des leurs droits. Sur ce, Je viens de prendre l’engagement de vulgariser ce que je viens de recevoir ici, en espérant que les droits de la femme finiront par être respectés et nous petit à petit nous vivrons dans un monde sans violences basées sur le genre »
Le non respect des droits des femmes à l’échelle où le souhaitent les défenseurs des droits humains, les acteurs humanitaires ont encore un défis à relever non seulement RDC en général mais aussi dans plusieurs coins de la Province du Nord-Kivu en RDC. Attaquer cet état de chose avec des formations et de sensibilisations dans les communautés locales pourrait diminuer les corollaires.