


Après d’efforts d’identification et sélection des ménages et des séances avec les gestionnaires de camps de Rusayo 1 et Rusayo 2, considérant les conditions de vie des déplacées qui nécessitent toujours une assistance de proximité, indiquons qu’en date du 8 septembre 2023, 150 ménages ont reçu des vivres composés du riz, farine, d’huile et une petite enveloppe pour contribuer à leur survie.
Dans une crise humanitaire, les femmes, les filles, les enfants et les personnes marginalisées sont exposées à toutes sortes de violences et des pratiques de marginalisation. Les filles et femmes en particulier risquent l’exploitation, le harcèlement sexuel et le viol ; elles peuvent être vendues dans le cadre de mariages précoces ou non désirés, ou n’ont d’autre choix que d’échanger des faveurs sexuelles contre de l’argent pour satisfaire leurs besoins essentiels en matière de nourriture, de logement et de transport. Dans les situations d’urgence humanitaire, une femme réfugiée ou déplacée sur cinq est confrontée à des violences sexuelles[1]. les femmes allaitantes, les femmes enceintes, les personnes de 3ème âge et les personnes vivant avec handicap, les personnes marginalisées qui ne savent pas courir rapidement derrière des aides spontanées et créer des AGR au camp, courent généralement des risques de la malnutrition, de la mortalité infantile, une fois leur alimentation n’est pas bien assurée et bien encadrés de façon qu’elles se retrouvent dans des conditions qui leur défavorisent leur hygiène corporelle et environnementale afin de s’épargner de toute infection.
Dans la situation de déplacés de guerre aux camps, il y a des personnes qui développent quelques petites activités génératrices de revenus pour la survie. Ce sont en général des personnes physiquement et physiologiquement en bonne santé normale. Cela explique la raison de notre cible dont les personnes vivant avec handicap, les personnes de 3ème âge, les albinos/personnes socialement marginalisées, les femmes avec grossesses à terme, les femmes allaitantes d’une ou deux semaines
Ayant travaillé dans ce camp pendant presque 2 mois, nous ne pouvons que saluer aussi les grands efforts visibles des Fonds Humanitaires FH-RDC, AIDES, MSF, CAJED, OIM, etc.